c'est encore moi et là, ça va être long.
Comme vous le savez, j'ai lamentablement échoué l'année dernière pour ma 1ère tentative à la "transv".
Bah autant vous le dire de suite cette année je suis le vététiste le plus heureux du monde de l'univers de la planète de notre espace sidérale....de commerveil
Et ouai, 2 ans pour mettre les pieds dans la méditerranée, mais p....que c'est bon.
Comme je le disais, mon échec de l'année dernière m'a profité; la connaissance du terrain n'a pas d'égal. Sur les 95km du parcourt, je n'ai eu d'yeux que sur l'heure de mon compteur pour me caler sur les barrières horaire.
Physiquement limite mais jamais de crampes (faut dire qu'avec toutes les dopettes que j'ai ingurgité,...), je n'avais qu'un objectif, mettre les pieds dans l'eau, ce qui veux dire toucher la promenade des anglais.
Mais cette année j'ai enrôlé mon pote Mr Spé (depuis on est plus amis - je déconne). Papy s'y est collé aussi en s'inscrivant sur la minitrans (60km, 2100 + et 2500 -).
Avec Yannick on s'était dit:" au départ je suis pas bon, chacun part à son rythme et si on doit se retrouver sur le parcourt tant mieux, mais chacun pour soit". En fait il avait raison le représentant Spécialized de Saint Pierre de Ormes: en haut du 1er col nous étions ensemble, moi dans le rouge et Yannick fébrile.
Départ 6h15 et 1ère barrière horaire passée avec 1h00 d'avance (15min de mieux que l'année d'avant).
2ème barrière horaire passée avec 45 minutes d'avance ( toujours 15 min de mieux )et surtout le portage du Brec d'Utelle passé. Cependant la longue descente suivant le portage aura été rédhibitoire pour Yannick, forcé de quitter l'aventure à mi-course. (en fait il finira la journée sur la plage à Nice).
La 3ème barrière se situe au col de porte, après 2h30 d'ascension et là je passe avec 1h30 d'avance; je m'accorde une pause de 30 minutes dans l'herbe pour m'alimenter salé et me reposer (repos salvateur car à la dernière barrière, je suis passé avec 1h30 d'avance).
La dernière barrière horaire synonyme de délivrance; lorsque je m'approchais d'elle, je n'arrêtais pas de me calmer, d'assurer mes trajectoires et surtout de ralentir le rythme: une chute aurait pu tout gâcher.
Lorsque je suis passé, j'ai chialé comme un môme, je venais d'atteindre "Mon Graal", mais encore fallait-il finir les 25 dernier km.
Dernière ascension au Mont Chauve et dans la descente technique suivante je tombe sur "Colt Seavers", alias papy coco qui s'était refait le portrait à cause d'une pédale bloquée.
On a fini ensemble père et fils (en fait il m'a attendu), les derniers km de la Transvésubienne 2015.
Arrivée promenade des anglais et autocollant Finisher sur la plaque.
Bref tout ça pour vous dire que y'a un mec qui a inventé une course; que je me suis mis dans la tête de la faire; que ça m'a pris 2 ans pour réussir; que j'ai passé 12h59 sur mon vélo; que durant 1 an j'ai dû être chiant avec ma femme car tout reposait sur ma transv, mais que passer la ligne d'arrivée (en plus avec mon père) m'a fait kifer à un niveau.......rien que pour ça, Merci Georges Edwards.
